Le général Chalermpol Srisawat, chef des forces de défense, a assuré mardi que l’armée n’organiserait pas de coup d’État après les prochaines élections générales.
Il répondait aux questions des journalistes sur la façon dont l’armée réagirait en cas de changement du paysage politique à la suite des prochaines élections générales.
Le général Chalermpol a fait ces remarques après avoir rencontré les chefs des trois forces armées ainsi que le chef de la police.
Le général Chalermpol a déclaré que les forces armées n’avaient aucun rôle à jouer dans la politique, mais que, comme les autres organismes publics, elles servaient de mécanisme gouvernemental pour administrer le pays et étaient donc obligées de suivre sa politique.
Il a ajouté que leurs responsabilités étaient définies et désignées par la loi et que, comme le grand public, elles s’attendaient à voir le développement démocratique du pays se poursuivre sous une monarchie constitutionnelle.
« Quelle que soit la situation, l’armée poursuivra son travail.
« Le public peut en être assuré », a-t-il déclaré.
Lorsqu’on lui a demandé s’il pouvait donner l’assurance que l’armée n’interviendrait pas dans la politique, le général Chalermpol a insisté sur le fait qu’il n’y aurait pas de coup d’État.
Le commandant de l’armée Narongpan Jitkaewtae a exprimé des sentiments similaires.
Pendant ce temps, le président du Mouvement progressiste, Thanathorn Juangroongruangkit, a publié sur Facebook mardi qu’une amnistie pour les politiciens impliqués dans les conflits politiques depuis le coup d’État de 2014, en particulier ceux accusés d’avoir violé la loi sur la lèse-majesté, serait une première étape majeure vers la réconciliation.
Cependant, M. Thanathorn a déclaré qu’une amnistie seule ne serait pas suffisante et que les gens devraient pouvoir discuter de la réforme de l’institution de la monarchie.
Selon lui, il s’agit simplement de la liberté d’expression, et non d’un crime.
Source : Bangkokpost