La mort de Lou Deprijck
La mort soudaine du célèbre artiste belge Lou Deprijck a pris le monde par surprise, laissant tout le monde en état de choc et d’incrédulité. Confirmée par son ami et médecin, Yves Van Laethem, la cause du décès est une infection septicémique imprévisible qui n’a aucun lien avec les fréquents voyages aériens de Deprijck ni avec son état de santé général. L’artiste était revenu récemment d’Australie, dans le cadre de ses nombreux voyages habituels.
Problèmes de santé et assurance
M. Van Laethem a révélé que M. Deprijck était un visiteur fréquent, qui cherchait souvent à s’assurer de son état de santé et de son espérance de vie. L’artiste était constamment inquiet quant à son espérance de vie restante. Malgré ses inquiétudes, ses résultats de santé étaient toujours excellents et Van Laethem le rassurait constamment en lui disant qu’il n’avait aucune raison de s’inquiéter.
En souvenir d’un ami et d’un artiste
Exprimant son chagrin à la suite du décès de son ami, M. Van Laethem a reconnu que la mort de M. Deprijck constituait une perte importante. Il a décrit l’artiste comme un homme de contrastes, attachant, qui vivait sa vie comme il l’entendait. Son mode de vie consistait à chanter, à fréquenter des gens et à consommer de l’alcool. Deprijck avait le goût de la vie, et il la vivait pleinement et sans complexe. Il laisse derrière lui un héritage dont se souviendront affectueusement ceux qui l’ont connu, y compris son ami et médecin, Van Laethem.
Les risques imprévus de la septicémie
La septicémie, également connue sous le nom de sepsis, est une maladie potentiellement mortelle causée par une infection qui se propage dans tout le corps. En l’absence de traitement, elle peut entraîner la défaillance de plusieurs organes. Malgré sa gravité, la septicémie passe souvent inaperçue en raison de ses symptômes courants, tels que la fièvre, l’accélération du rythme cardiaque et la confusion. L’imprévisibilité de cette infection, comme le montre le cas de M. Deprijck, rend encore plus essentielle la sensibilisation à cette maladie potentiellement mortelle.
L’héritage de Deprijck : Une vie pleinement vécue
Lou Deprijck laisse derrière lui un héritage remarquable. Connu pour son style unique et son amour passionné de la vie, il restera toujours dans les mémoires comme un artiste qui a vécu sa vie comme il l’entendait. Sa mort nous rappelle que la vie est imprévisible et qu’il est important de chérir chaque instant. Malgré son départ de ce monde, son esprit continue de vivre à travers son art, inspirant de nombreuses personnes à embrasser la vie avec la même passion et la même vigueur.
Lou, sa vie
Francis Deprijck, connu sous le nom de Lou Deprijck, né le 11 janvier 19462 à Lessines et mort le 19 septembre 2023 à Bruxelles, est un interprète, compositeur et producteur belge. Il est connu principalement pour la chanson « Ça plane pour moi ».
Fonctionnaire de la Régie des Télégraphes et Téléphones de Bruxelles, Francis Deprijck est à l’origine de plusieurs succès pop d’importance vers la fin des années 1970 et 1980, en tant qu’interprète ou producteur. Ses principaux groupes sont Lou and the Hollywood Bananas et Two Man Sound. Il collabore aussi avec Plastic Bertrand et Viktor Lazlo.
En 1984, il réalise sous le pseudonyme « Vanhouten » l’album Collures en duo avec Boris Bergman dont a été tiré le 45 tours « Hold-up Sentimental / Fille du fleuve ».
En 1998, il participe au single Le bal des gueux d’Alec Mansion au profit de l’Opération Thermos, qui distribue des repas pour les sans-abris dans les gares. Cette chanson est interprétée par trente-huit artistes et personnalités dont Toots Thielemans, Stéphane Steeman, Marylène Bergmann, Armelle, Jacques Bredael, Alec Mansion, Muriel Dacq, les frères Taloche, Morgane, Nathalie Pâque, Frédéric Etherlinck, Richard Ruben, Christian Vidal, Marc Herman, Jeff Bodart, Jean-Luc Fonck, Benny B et Daddy K.
Il réside également à Pattaya en Thaïlande, où il a tenu une friterie appelée Frietkot, et sorti plusieurs disques en thaï, dont une adaptation de sa chanson Kingston, renommée « Pattaya Pattaya ». Depuis 2012, il est revenu vivre en Belgique « par amitié pour le Crique », puis a brigué un poste politique lors des élections communales de Lessines de 2012, conseiller communal de Lessines jusqu’en 2021 pour le Mouvement réformateur.
Ça plane pour moi : polémique
Lou Deprijck compose, produit et chante le tube « Ça plane pour moi », dont le chant est construit sur une note unique (à l’exception d’une courte vocalise dans le refrain) pour parodier certains morceaux punk. Il invente pour l’occasion un personnage virtuel, Plastic Bertrand. Le succès du morceau l’oblige à faire incarner ce personnage ; il fait appel pour cela à Roger Jouret, qui connaît ensuite une carrière durable sous ce pseudonyme.
La polémique sur l’interprète réel de « Ça plane pour moi » est apparue en 2006 à l’occasion d’un procès sur le statut formel d’« interprète légal » de la chanson. Pourtant, la paternité de Lou Deprijck est connue dans les années 1980 et n’a pas été contestée par Plastic Bertrand. Dans un arrêt du 16 juin 2006, la cour d’appel de Bruxelles indique clairement « que juridiquement seul Plastic Bertrand a la qualité d’artiste interprète de la chanson Ça plane pour moi », mais cet arrêt porte uniquement sur le statut légal (comme Plastic Bertrand est signataire du contrat, il est l’interprète légal de la chanson) et ne tranche pas sur la réalité des faits.
En 2010, un rapport d’expert analysant la prononciation des différents phonèmes considère que l’interprète original de la chanson « Ça plane pour moi » ne peut être que picard — ce qui est le cas de Lou Deprijck, originaire du sud de la Belgique, mais certainement pas de Plastic Bertrand qui est bruxellois. Ce rapport provoque des réactions diverses de Plastic Bertrand, celui-ci reconnaissant n’être pas le chanteur, même s’il est l’interprète légal, puis niant à nouveau.
L’un des aspects déterminants de l’affaire est que tous les musiciens et tous les techniciens impliqués dans l’enregistrement original de 1977 témoignent (y compris sous serment pour ceux convoqués au procès de 2010) que c’est bien Lou Deprijck qui chante « Ça plane pour moi », ainsi que toutes les chansons des quatre premiers albums de Plastic Bertrand.